Laju Bourgain

©Gaëtan Dubroca

“On n’entre pas facilement dans ma chapelle, car elle n’a pas de porte. Dans ma chapelle, il y a les gens que j’aime à l’infini, il y a de la bonne musique, et il y a du soleil, car ma chapelle n’a pas de toit. Elle a des murs en pierre, des notes de piano, de la crème glacée et des mauvaises herbes. On n’entre pas facilement dans ma chapelle, mais je m’en souviens encore.”

L’œuvre de Laju Bourgain prend la forme de performances participatives ou collaboratives, de danses, de sons, d’installations vidéo, de teufs, de poèmes, de contes ou de dj set. Le curseur entre arts vivants et arts visuels y est mouvant, toujours au service de la narration ou de l’expérience partagée avec les spectateurices. Depuis 2017, iel a notamment participé à l’exposition HYPERSENSIBLE à La Compagnie, lieu de création, à Briser la glace au Château La Coste, à la résidence Création en cours des Ateliers Médicis, ou à l’exposition Feels good to know you exist à Datsuijo à Tokyo… Son travail de performance a été plus récemment montré lors de la biennale NOVA au Centre Wallonie Bruxelles à Paris, et lors du Printemps de l’Art contemporain à Marseille à l’invitation de Sissi et Triangle Astérides, ainsi qu’au festival Actoral après une résidence de recherche au 3bisf centre d’arts contemporains. La performance est-elle une fête ? Telle est la question qui motive la démarche artistique de Laju Bourgain, qui envisage l’art comme une célébration de la vie.